CCE CTS du 13 février

Rien de très palpitant à l’ordre du jour. En voici tout de même quelques points.

Bilan des effectifs 2013 sur l’ensemble des établissements : stabilité légère augmentation sauf pour Brive et Laval en légère diminution. Vélizy a le turnover le plus important en %. La majorité des élus vote contre ce bilan. Pour les prévisions 2014, quasi stabilité, diminution pour Vélizy (60p).et Brétigny (30p) au profit de Cholet (+35). Même vote : les élus déplorent les « mises en mobilité » un peu trop rapide et la lenteur des ouvertures de postes pour les équipes en surcharge.
Intéressement : prise de commande à près de 10% au-dessus du budget, meilleur résultat, et objectif de délais de livraison respecté. L’intéressement devrait finalement être supérieur à celui de 2012.

Expertise des comptes par Syndex : présentation du rapport sur 2012/2013. Quelques détails de supplémentaires sur la stratégie et des données déjà connues. Quelques données intéressantes sur la GBU transport, où Vélizy a de plus en plus de mal à tenir une place. Choix d’un cabinet pour l’expertise de 2013/2014. Encore Syndex… un abonnement pour le long terme.

Plan de transformation Hardware Industrie. Vélizy pas vraiment concerné.

Prochain CCE : le 31 mars.

RIE (cantine) : après la hausse des prix « régulière » voici la 2e hausse, dans le dos de la Commission RIE

Visiblement, Score a du mal à se refaire une santé financière, suite aux investissements consentis pour les travaux effectués en 2013. Une négociation, dans le dos de la Commission et des représentants du personnel, a conduit à une hausse des « points ». En effet, chaque plat correspond à un certain nombre de points (c’est le « grammage »), qui est censé ne pas varier. Les augmentations correspondent normalement à une augmentation du point : en janvier, c’était la TVA et accessoirement l’inflation. Au 1^er février, sans prévenir, on réajuste le nombre de points… et au 1^er avril, on nous laissera plus que les arrêtes du poisson ?

Toulouse : le stress ne cesse de se développer. Faut-il un drame pour que ça bouge ?

Le retard permanent des moyens (humains et m2) sur les engagements clients ne cesse d’augmenter, même si des efforts ont été faits et que des affaires de plus en plus nombreuses sont refusées.. Le problème c’est justement que ces efforts sont toujours faits a posteriori. Jamais en anticipant. Il faut ajouter les difficultés inhérentes liées à la récente réorganisation de ISO.  Faut-il saisir l’Inspection du travail pour ANTICIPER un drame ?

NAO : propositions de la direction jugées insuffisantes par toutes les Organisations Syndicales de TCS, dont bien sûr la CFTC

Les Organisations appellent à signer la pétition « les résultats 2013 sont meilleurs qu’en 2012 : la politique salariale 2014 doit suivre » Le recueil des signatures a commencé à Gennevilliers, Cholet, Lambersart, Brétigny. Pour Vélizy ce sera à partir du jeudi 6 février. Les signatures seront remises à la direction lundi 10.

Suite des NAO 2014

Proposition de la Direction : 

 

Lors de la 3^ème réunion NAO du 30 janvier 2014 à Gennevilliers, la Direction a proposé

-          Budget d’augmentation:     2,6% de la masse salariale (dont 0,1% pour l’égalité F/H)

-          Mensuels I à V.1 :                 AG : 1,5% (avec minimum 37€) + AI : 1%

-          Mensuels V.2 et V.3 :           AG : 1,3% (avec minimum 35€) + AI : 1,2%

-          I&C :                                       AI : 2,5%

-          Egalité F/H :                          0,1%

Une 4^ème réunion NAO est prévue le 10 février 2014 à Gennevilliers.

Rappel des revendications salariales de la CFTC :

La CFTC revendique donc la mise en place dès 2014 pour Thales Communications et Security d’une politique salariale volontariste pour stopper ce recul des salaires.

Mesures générales pour 2014 :

-          mensuels :                              AG de 2.5 % et AI de 1.5 %

-          ingénieurs et cadres :           AG de 2.0 % et AI de 2.0 %

 

Mesures spécifiques pour 2014 :

-          Talon : la CFTC revendique pour 2014 un talon de 95€,

-          Mesures bas salaires : la CFTC revendique la mise en place chez Thales Communications et Security d’une rémunération mensuelle minimale garantie de 2100 € à compter du 01.01.2014,

-          Seuils conventionnels : la CFTC demande que tous les salaires qui seraient inférieurs aux seuils conventionnels + 5% soient réajustés sur un budget séparé et avant toute application de la politique salariale,

-          Budget pour l’égalité Femme / Hommes : La CFTC demande un budget 2014 égal à 0. 15 % de la masse salariale aussi bien pour les femmes que les hommes,

-          Budget mobilité / promotion : la CFTC demande un budget 2014 de 0.5 % de la masse salariale,

-          Budget senior : La CFTC demande la mise en place d’un budget de 0.5 % pour rattraper le retard pris par les seniors en termes de rémunérations,

-          Augmentation minimum pour les salariés ayant atteint leurs objectifs,

-          Création d’un CET (Compte Epargne Temps).

Reconnaissance du burn-out par la Sécu

Les maladies et accidents professionnels à caractère psychosocial sont très difficilement reconnus par la Sécurité Sociale. A TCS Vélizy, les cas sont déjà bien trop nombreux et leur nombre ne cesse d'augmenter. Alors que les conséquences de ses situations peuvent être dramatiques pour celles et ceux qui les vivent. Il est plus que temps de faire bouger les choses. En effet, seuls quelques cas sur des milliers obtiennent cette reconnaissance et presque toujours après de longues années de procédure au Tribunal des Affaires de la Sécurité Sociale. C'est tout à fait inacceptable à une époque où les RPS continuent de se développer à une vitesse qui ne cesse de s'accélérer. N'hésitez pas : signez la pétition sur le site qui y est consacré : http://www.appel-burnout.fr/

CE TCS Vélizy du 22 janvier

• Approbation des procès-verbaux du CE. Pour des problèmes de rédaction elle a été différée. Cela retarde la diffusion de ces PV, par ailleurs très complets. Dommage pour les salariés curieux des échanges entre élus et direction.
• Synthèse financière : pratiquement les mêmes chiffres que ceux présentés en CCE. Voir nos commentaires. Quelques détails de plus sur T&S. A signaler tout de même : entrée d’une commande attendue en régularisation depuis longtemps à IDT, ayant permis une facturation importante les derniers jours de l’année.
• Effectifs : 183 entrées pour 170 sorties sur 2013. L’effectif reste stable, mais le turn-over est très important. La CFTC demande l’analyse de l’écart entre les « actifs » et les « inscrits ».
• C4S : des difficultés sérieuses sur certaines affaires dont certaines depuis plusieurs années, des incertitudes, mais aussi des succès. Mexico sert maintenant de référence à tel point que le client a fait une vidéo de propagande sur le projet. Une extension importante est attendue à court terme. Revue des affaires et des offres en cours. En ce qui concerne la réorganisation, les organigrammes commencent enfin à être diffusés aux intéressés. Mais trop de salariés se retrouvent encore sans affectation. Les ENF sont en cours d’arbitrage. Cette réorg. va entrainer de nombreux déménagements qui commencent par le bt Humboldt.
• IDT : volonté de réaliser plus d’offres. Pas de bid manager en plus. Un poste ouvert mais non pourvu. Les élus s’inquiètent car la charge de l’équipe connaît des pics fréquents. L’équipe doit être malgré tout renforcée. A suivre. Des salariés ont remonté à des élus des situations de sous-charge. Pas de commentaire sur ce sujet.
• SFI : des contrats pour le Japon, mais ne concernant pas Vélizy. Les mobilités forcées continuent. Quelques offres en cours. La direction ne semble croire qu'au Grand Paris. Les élus, même pas.
• ITS/CSE : tout va toujours bien sur le plan économique. Pourvu que ça dure ! Mais les ressources sont toujours en deçà des besoins.
• RIE (= cantine) le Président (CFTC) de la commission nous rapporte la dernière réunion, puisque la direction y était absente. La faute de Vinci qui n’aurait pas prévenu, parait-il. Augmentation des tarifs : légèrement supérieure à 4%, dont 3% pour la TVA. Recharge des badges par Internet : il faudra encore attendre. Acoustique déplorable de la grande salle : il faudra attendre aussi, mais plus longtemps ! La direction joue les pingres et prône une solution aussi peu onéreuse qu’efficace. Malentendants, s’abstenir !
• Commission Centrale Anticipation (Groupe) du 20/01.2014 : la situation de TCS a été examinée. Conclusion : rien de neuf que l’on ne savait déjà. Toujours pas de GAE, la direction nous reparle encore de l’accompagnement des salariés. A se demander si ce n’est pas vers la sortie ?
• Consultation sur la démarche d’ « anticipation ». Les élus se demandent toujours de quelle anticipation on parle. Alors que l’on constate toujours sur le terrain de nombreuses pressions ressentis par les salariés dans ces situations. Bref, on continue dans le dialogue de sourds. Les élus votent contre à l’unanimité et donnent un avis « motivé » La direction réplique par… une commission de suivi. Tssssssss…
• .Réorg SIX et réalignement TCS sur les principes d’organisation du Groupe. Idem CCE.
• Un point était demandé par les élus sur la démarche de prévention des RPS entamée avec Technologia sur IDT, ISN et DDA. Notre commentaire : les entretiens collectifs se poursuivent, doucement. Ils ont pour but de sensibiliser les acteurs aux actions à mener pour éviter les situations de stress rencontrées. Si certains participants se sont vraiment bien impliqués, les élus ont des doutes sur la pérennité de cette démarche, qui pour réussir nécessite une volonté continue sur une période suffisamment  longue. D’autant plus que son principal acteur, côté direction, quitte bientôt l’établissement.
• Réunion d’information générale TCS du 23 janvier. Les élus demandent sur quoi les salariés doivent imputer. On leur promet un n°…

CCE extraordinaire du 21 janvier

Uniquement de l’information. En bref :

1. Les anciennes BL de la GBU SIX, ITS (TCS) et CIS (TS) vont fusionner pour en former une nouvelle CIC : Systèmes d’Information Critiques et Cyber sécurité. Objectif : renforcer la synergie, faciliter les offres, améliorer la visibilité externe, etc. Il n’y a pas de changement ni dans la structure juridique (TCS et TS), ni dans les effectifs.
2. Information sur l’alignement de l’organisation de TCS sur les principes généraux d’organisation du Groupe. Il s’agit essentiellement de forme et de vocabulaire. Adopter la même signification pour les périmètres « domaines » « activités » « secteurs » etc. Aucune conséquence sur l’organisation proprement dite.
3. Information sur les actions gratuites données à certains salariés. Des chiffres sans grande surprise. Volontairement, seuls les LR 8 à 11 sont concernés. Un peu moins de LR11 cette année et un peu plus de LR10. Cela se pratique tous les ans sur des critères managériaux : performance, atteinte des résultats, potentiel d’évolution, compétences clés. En fait il s’agit de promesses de cession gratuite. Les actions sont bloquées pendant 6 ans. Le transfert de propriété se fait au salarié concerné au bout de 4 ans. Il n’en a la libre disposition que deux ans plus tard. 609 salariés de TCS sont concernés pour 2013. Leur nombre varie de 50 pour un LR8 à un maximum de 250 pour un LR11. Diverses réactions d’élus qui découvrent le sujet, souvent en fonction de leur idéologie.

Commission Centrale Economique du 21 janvier

Pas de surprise dans les chiffres provisoires présentés aux élus pour l’ensemble de l’année 2013. Les prises de commandes ont largement dépassé le budget prévu en raison du principal contrat signé (France) mais le budget n’est toujours pas tenu à l’export. Le CA est légèrement inférieur au budget. Pas de souci globalement sur le carnet de commandes. Mais la situation varie suivant les domaines. Le résultat sera positif et devrait être légèrement supérieur à celui de 2012, mais du fait de l’évolution de la loi de finance, l’intéressement devrait être plus réduit. Sans surprises la plupart des activités de Vélizy sont à la traîne par rapport à l’ensemble de TCS. Pour plus d’informations, voyez vos élus CFTC.

Nouvelle difficulté pour la Commission Centrale TCS sur les RPS

La réunion prévue ce 14 janvier a été annulée par la direction, moins de 24h avant ce jour, alors qu'elle était prévue depuis plus d'un mois. La direction n'a pas non plus répondu aux représentants du personnel et syndicaux qui lui avaient adressé un courrier sur les difficultés de choix du cabinet. Un nouveau message a été transmis insistant sur la nécessité d'arriver rapidement à un résultat concret.

Situation de l'emploi à TCS Vélizy

Une Commission Centrale d’Anticipation [Groupe] se réunira le lundi 20 janvier 2014 à Neuilly ou toutes les organisations syndicales représentatives sont conviées. Une présentation sera faite sur de la situation industrielle et économique de TCS et ses conséquences sur l’emploi et la mise en place d’une démarche d’Anticipation. Les IRP de Vélizy réclament depuis longtemps la mise en œuvre d’une GAE (gestion active de l'emploi) dans le cadre de l’accord de l’Anticipation, pour les suppression de postes observées sur plusieurs domaines d'activités.

CHSCT et CE extraordinaires TCS Vélizy du 9 janvier

Deux consultations à l’ordre du jour pour les deux instances :

1. Projet d’évolution de l’organisation industrielle de TCS sur le site de Vélizy et ses conséquences sur les conditions de travail
2. Projet d’évolution de l’organisation du service ITS/CSE/ISO (Toulouse)

Les élus des deux instances se sont abstenus à l’unanimité. Ils ont ainsi fait des remarques ponctuelles soulignant les difficultés et les risques rencontrés, bien réels. Ils ont compris la nécessité de ces réorganisations et ne les ont donc pas rejetées. Celle de Toulouse est évidemment liée à la forte expansion de l’activité.

Pour cette dernière les élus de CE ont remarqué l’implication de la direction, du management, des salariés et des IRP dans l’élaboration et la mise au point de ce projet. Ils ont obtenu des réponses cohérentes à l’intégralité des questions posées, notamment sur les responsabilités des postes prévus ainsi que sur les modalités d’affectation (casting). Les risques pris sur ce point l’ont été en conscience. Ils ont émis le souhait (utopique ?) que le principe de ce de processus soit repris comme modèle.

L’ambiance à TCS Vélizy en ce début d’année

Franchement morose pour une grande partie des activités, hormis ITS/CSE qui doit gérer sa croissance continue. Incertitude et instabilité sont les maîtres mots qui caractérisent le climat social. La fusion T3S /TCF a bien apporté le soutien financier indispensable, mais a accentué sensiblement l’instabilité et le stress de nombreux salariés. Si la direction tente de rassurer les salariés et leurs représentants dans toutes les instances, les pratiques constatées sur le terrain ne vont pas dans ce sens. Les activités ferroviaires de Vélizy continuent leur déclin, perçu comme rapide et inexorable par les salariés. Pour C4S, c’est l’instabilité, liée aussi à une réorganisation qui n’en finit pas et dont les informations clés ne sont toujours pas diffusées. Pour l’identitaire, le nombre de propositions faites est insuffisant et des problèmes de sous-charge apparaissent ; beaucoup doutent de la stratégie. Difficultés aussi pour DPS. Toute l’activité ex-Arisem est en cours de démobilisation. Les problèmes de cohérence et de communication entre les équipes commerciales et opérationnelles sont trop fréquents. Beaucoup de salariés se retrouvent sollicités par leur management ou par les RH pour « aller voir ailleurs » relativement doucement dans la plupart des cas, mais beaucoup plus fermement dans d’autres. Certains transforment ces situations en opportunités, pour d’autres, et le plus fréquemment, c’est beaucoup plus difficile, voire catastrophique. A la moindre inquiétude sur ce point, n’hésitez pas à prendre contact avec vos représentants CFTC. 

Que 2014 apporte à tous nos fidèles lecteurs et à tous les salariés de Thales Communications & Security, joies, santé, bonheur et réussites tant personnelles que professionnelles !

CE TCS Vélizy du 19 décembre

Dernier CE de l’année, très longue séance. Le point majeur présenté est celui des prévisions de charges pour les trois ans à venir. Nombreuse délégation de la direction pour ce point : Directeur de T&S, directeurs de SIG et CTS, DRH T&S et RRH de ces domaines.

Sur le plan économique, on constate toujours un grand contraste entre les activités de l’ex TCF et celles de l’ex T3S. Les premières sont dopées par des contrats majeurs France permettant de dépasser les objectifs de prise de commandes pour 2013 (les chiffres présentés sont arrêtés à novembre, avec l’estimation pour la fin d’année) et d’assurer ainsi un carnet de commande pour près de deux ans. Les autres ont de la peine à suivre. Les prises de commandes pour IDT et CTS sont notablement inférieures au budget. Pour SIG la réduction d’activité, liée au problème de stratégie pour la partie française, est notable. Pour des informations plus précises, consultez vos élus CFTC.

Travail et astreintes pendant les semaines 52 2013 et 01 2014. Une liste des effectifs concernés est communiquée aux élus : 34 en astreinte et 8 en travail sur place ou en clientèle. Mais il y a des oublis (Toulouse, comme d’habitude) Les élus font à nouveau remarquer que le problème de l’indemnisation des astreintes en cas de RTT collectifs reste entier et ne favorise pas le volontariat.

Réorg. Toulouse : quelques précisions supplémentaires, sans toutefois que le « casting » ne soit communiqué aux élus de façon formelle. Une réunion avait lieu à Toulouse le même jour. On nous dit que dès ce jour, chacun des salariés devrait savoir où il se trouve dans cette nouvelle organisation. La consultation est prévue début janvier.

Le point clé : la prévision des charges. Les tableaux présentés sont ceux du CCE du 19 décembre. Ils confirment la tendance observée précédemment et les « adaptations » de postes. Traduisez « suppression ». Baisse d’activité pour T&S. La partie la plus touchée reste SIG (qui devient SFI). Inquiétudes et incertitudes aussi pour C4S, RCS, MNW. Toujours euphorie (surcharge)  pour les activités ITS/CSE. De façon générale, peu de souci pour les activités ex-TCF.

1% Logement : La direction s’assoit sur les travaux de la commission malgré la présentation du  détail des actions. Les décisions sont déjà prises : montant, imposition d’un seul organisme collecteur (GIC) alors que plusieurs dossiers avaient été refusé par le GIC et acceptés par Procilia. Dans ces conditions, les élus refusent cette consultation qui n’a aucun sens.

CE Extraordinaire TCS Vélizy du 12 décembre

Que des réorganisations à l’ordre du jour, c’est la saison :

1. Évolution de l’organisation de la Direction Commerciale Export. Reprise des éléments présentés au CCE du 9/12. Focus sur les domaines d’activités de Vélizy dont IDT. Pas de réponse sur la partie ferroviaire. La consultation a donc été restreinte à la partie Sécurité. Les élus soulignent une nouvelle fois la nécessité d’une collaboration plus étroite entre du commerce avec les bids, les opérationnels et transverses. Résultat du vote : 8 abstentions.
2. Organisation de l’activité Systèmes et de SAT. Partie concernée à Vélizy : MNW / PMR. Vote : 8 abstentions également.
3. Information sur le projet d’évolution de l’organisation de ITS/CSE/ISO (Toulouse). Les projets d’organigrammes ont été présentés. Le but est d’adapter la structure à une taille d’activité qui a considérablement augmenté et qui reste en croissance. Les deux branches (composants et sécurité) disparaissent pour 3 départements : Technique, Bid & programmes, Production ; ce dernier étant découpé en 5 pôles. Il semble que des consultations internes des managers ont déjà eu lieu. Le responsable de CSE préfère la bonne compréhension  à l’urgence. La consultation est reportée à janvier et  le projet sera présenté en détail aux salariés le 19/12 à Toulouse. Des problèmes de « casting » ont été remontés pour certains managers : il semble qu’ils aient déjà bien été perçus aux niveaux supérieurs. A suivre.
4. Réorg T&S. Le gros morceau. Suite aux informations communiquées aux derniers CE, les élus avaient posé plus d’une trentaine de questions aux responsables de T&S, C4S et SFI. Bien que la direction se soit attachée à y répondre en détails, les élus n’ont pas été convaincus et y ont vu plus d’inconvénients que d’avantages. Ils ont voté contre le projet, à l’unanimité.

Prévention des Risques PsychoSociaux à TCS : la Commission Mixte Paritaire de TCS pédale dans la semoule

Et pendant ce  temps les salariés continuent à souffrir alors que l’obligation de sécurité de résultat qu’a l’employeur vis à vis de ses salariés, n’est toujours pas prise en compte sérieusement. En effet, l'employeur est responsable de la santé physique et mentale de ses salariés pour tous les aspects concernant le travail. 

Cette commission a commencé ses travaux depuis maintenant plus de deux ans et il n’y a toujours pas d’action concrète et visible. (cf. notre article de janvier 2013) Pourtant le principe d’un diagnostic approfondi RPS sur l’ensemble des établissements de TCS est acquis depuis longtemps. L’ensemble des travaux de l’année 2013 aura consisté en une démarche pour la sélection d’un cabinet prestataire pour réaliser ce diagnostic. Démarche inachevée. Une première tentative avait échoué en février, la Direction proposant un choix… complètement unilatéral. Revenant à un mode plus paritaire, une méthode de sélection rigoureuse a été mise en place et déroulée dans le travail, la joie et la bonne humeur : 1^ère liste recensant les cabinets agréés (CHSCT ou IPRP), puis sélection par recherche de renseignements sur Internet, puis audition de 10 cabinets, puis short list de 4 et enfin les auditions intervenues récemment de ces derniers.

Tout ça pour que… la Direction rejette les cabinets qu’elle n’avait pas proposés en février et pourtant issus de la démarche de présélection. Les IRP, quant à elles, n’acceptent pas des cabinets qui n’ont pas bonne réputation en matière de prévention primaire, c’est à dire qui ne se préoccupent pas des problèmes d’organisation du travail et de mode de management, centrant leurs préconisations sur les individus. Nous voilà donc revenus 10 mois en arrière.

Autre facteur inquiétant pour la CFTC : la présence dans la commission de la seule RH (et encore, pas au 1^er niveau de délégation, mais plutôt au 2^e et même le plus souvent au 3^e) comme seule représentante de la direction. Aucune présence du management. Cela augure mal de la suite, car une véritable prévention ne peut se faire, de toute façon, sans la forte implication du management.

Et pendant ce temps les salariés peuvent continuer à souffrir (on a même entendu des bruits de [CENSURÉ]  à Vélizy et de [CENSURÉ]  à Gennevilliers.)

CCE du 9 décembre : Points clés

Consultation des élus du CCE sur 3 projets d’évolution d’organisation. Ils ont en commun de belles présentations, un maintien des emplois et des lieux de travail. Les élus ne voient pas d’obstacles majeurs à ces projets, il n’en sont pas pour autant convaincus. Et ils savent que toute réorganisation est source de stress pour une partie des salariés concernés. Voici les votes :

• Direction commerciale export : 4 pour et 13 abstentions, dont la CFTC
• Organisation industrielle de TCS : 17 abstentions
• Adaptation des organisations de SYS , SAT et DT dans le cadre du renforcement de l’ingénierie et de l’adaptation des secteurs : 17 abstentions

Autres points présentés :

• Rénovation des structures informatiques de TCS : réseaux lan, wan, wi-fi, poste de travail (W7) applications, imprimantes, télephone, audio-conférences, etc… voir les détails et les plannings auprès de vos élus CFTC.
• Avancement du plan de transformation logiciel.

Elections professionnelles TCS Cholet du 5 décembre

Belle progression de la CFTC qui devient représentative avec plus de 14% des suffrages exprimés et obtient ainsi deux élus au CE.

Visite du 5 décembre de David Tournadre à Gennevilliers

La DRH de TCS avait invité depuis longtemps les représentants des Organisations Syndicales de TCS à rencontrer le DRH Groupe, de passage à Gennevilliers. Cette visite initialement prévue début novembre avait été décalée.

Après un rapide tour de table le DRH Groupe s’est présenté aux délégués syndicaux et a rappelé qu’il est présent à Thales depuis juin dernier. Il ne connaissait pas J.B. Levy ni aucun membre du Comex de Thales avant sa prise de fonction. Il affiche un style résolument différent de ses prédécesseurs.

Chaque organisation était libre de proposer un ou deux thèmes à aborder.

Celui de la CFTC : Santé / Qualité de vie au travail, accord et projets en cours : le stress et les risques psychosociaux sont devenus sans conteste le risque majeur pour la santé des salariés du Groupe Thales, dont ceux de TCS, comme dans beaucoup de grandes entreprises. Quels moyens entend se donner le Groupe pour mettre en place une véritable prévention primaire, c’est à dire qui traite des causes, comme par exemple les méthodes de management, de communication interne, d’organisation et de conduite du changement et plus généralement la culture d’entreprise et l’acquisition de la maturité ?

D. Tournadre renvoie sur l’accord Qualité de Vie au travail en cours de négociation au niveau Groupe. Négociation qu’il souhaiterait prolonger au début 2014 pour permettre d’aller plus loin. Mais cet accord ne sera de toute façon qu’une étape vers un projet plus élaboré au terme des trois ans prévus. Il n’est pas d’accord sur le fait que les grands groupes génèrent systématiquement du stress. Ce n’est pas un mal inévitable. Si des aspects peuvent être traités au niveau de la Qualité de vie au travail (QVT), d’autres, comme la reconnaissance du travail, sont le fruit d’autres négociations comme la politique salariale lors des NAO. La QVT pourra être un des objectifs donné à chaque manager : « faire monter les sujets de comportement [managérial] dans les objectifs ». La politique des open spaces systématiques sera revue. Pour D. Tournadre, la prévention primaire des RPS (le traitement des causes) va bien au-delà  des prérogatives des CHSCT qui doivent pourtant avoir un rôle actif en ce domaine. Les pratiques sont encore très hétérogènes d’une entité à l’autre. Il termine sa réponse dans un sens d’ouverture. Pour la CFTC, c’est encore tout un chantier dont la dimension n’est pas encore vraiment appréhendée.

Les autres thèmes : Question sur la structure juridique de TCS : aucun changement prévu actuellement. Avenir des activités ferroviaires de Vélizy et stratégie des activités de Transport : D.Tournadre. répond sur le fonctionnement en silo entre les pays et les centres de compétences sous la présidence précédente. Ambition 10 n’impose pas de règles contraignantes mais définit un objectif à partager. La situation de Vélizy reste inquiétante pour ce domaine. Mais il considère comme un avantage le fait qu’elle soit adossée à TCS, structure qui peut la supporter. Pour les postes « fragilisés » il n’y a pas de GAE, pour « des raisons techniques » mais les salariés concernés doivent en retrouver tous les avantages. A vérifier !  Rémunération variable : D.T. a bien compris le souhait  unanime des O.S de la réintégration de la part variable dans le salaire de base. Mais pour lui, elle doit surtout permettre de reconnaître le talent de ceux qui « tirent les autres » mais sans détruire le collectif. Il ne faut plus se faire d’illusion : les budgets NAO ne pourront plus rester très longtemps très au-dessus de la moyenne généralement constatée dans les grandes entreprises, même dans les entités Thales les plus rentables. Les « distributions généreuses des années passées » ne peuvent continuer sans dégrader la productivité. Mais d’autres formes de reconnaissance sont à l’étude pour les prochaines années. Indemnisation des salariés en temps partiel thérapeutique (ou en arrêt de maladie de longue durée) Il  ne semble pas très informé des difficultés rencontrées et n’évoque que les difficultés avec Humanis, C’est la DRH TCS qui reprend. Il y a une volonté de progrès mais on n’avance pas beaucoup sur ce sujet délicat également soulevé par la CTFC à Vélizy. Il se dit sensible au problème.

Quelques compléments sur Ambition 10 : une forte augmentation de la profitabilité est recherchée. Elle nécessite une meilleure performance à l’export et l’adressage des pays à fort développement impose la transmission de savoir-faire empêchant une partie du retour d’investissement en local. Ces propos, tenus par un DRH, ne rassurent pas vraiment les syndicalistes présents ! Il faut chercher des « marges de manœuvre » à l’étranger pour pouvoir maintenir et développer la R&D.