jeudi 18 septembre 2008

TSS : La campagne électorale bat son plein. Mais les salariés iront-ils aux urnes ou à la poste pour déposer leurs bulletins ?

Toute la question est là. L’état de résignation ambiant à TSS, vécu comme une fatalité, laisse songeurs bien des observateurs et totalement indifférents bien trop de salariés.

Le fait que seules nos listes présentent des candidats à tous les sièges aux 1er et 2e collèges devrait interpeller. S’il constitue un avantage électoral certain pour la CFTC, ce fait est surtout révélateur de l’isolement et de l’état de résignation dans lequel se trouvent certaines catégories de salariés qui ne veulent plus du tout participer à la vie de l’entreprise.

Les salariés, dans leur ensemble, souhaitent pourtant que cela bouge, que cela change, que cela avance, bref qu’ils existent, face à une Direction qui les ignore.
Les relations sociales à TSS et le fonctionnement des œuvres sociales du CE se sont dégradées bien avant la fin des mandats, le 16 juin dernier. Et tout particulièrement depuis le déménagement de Meudon à Vélizy.

Cette situation n’est ni le résultat du hasard ni celui de la fatalité. Il est en premier lieu et avant tout, le résultat de la nonchalance et l’indifférence conjuguées des directions de TSS et de la Division depuis début 2007, rendues possibles par l’absence de réel contre-pouvoir, pour ce qui concerne tous les aspects sociaux de TSS. On l’a bien vu, par exemple, avec les fameux open spaces, qu’il faut maintenant modifier pour les rendre tout simplement supportables.

Ce résultat malheureux est à inscrire au bilan d’une équipe majoritaire au CE qui, bien que de bonne volonté au début, n’a pas su apprécier et gérer la situation et ses enjeux. Équipe qui n’a pas su se faire respecter, laissant la porte grande ouverte à tous les abus (salariés abandonnés dans leur entreprise, délits d’entrave majeurs, fuite de ceux qui étaient prêts à s’investir, refus des échéances électorales normales, etc…) À sa décharge, il faut bien reconnaître que ce n’était pas facile, que prendre des décisions délicates et les mettre en œuvre demandait de savoir prendre du recul, de savoir rassembler, tout en restant sur le terrain.

Quand on a compris cela, on a tout compris, le choix s’impose :
il faut voter
et voter CFTC.

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