jeudi 29 novembre 2012

Résultats Élections TCS Gennevilliers du 27 novembre.

Après les difficultés vécues il y a un an, la section CFTC de TCS Gennevilliers a repris son développement et l’a même accéléré. Avec près de  9,5% des voix, elle n’atteint pas encore tout à fait la représentativité sur l’établissement de Gennevilliers mais obtient 2 élus au CE et 4 délégués du personnel. Ces résultats ne compromettent en rien la représentativité de la CFTC sur l’ensemble de TCS grâce l’apport des établissements de Brétigny et Vélizy, issus de T3S, avec plus de 20% de représentativité chacun. Ils sont même très encourageants car ils montrent que les actions menées depuis un an vont lui permettre de poursuivre son développement dans de bien meilleures conditions.

vendredi 23 novembre 2012

CE TCS Vélizy du 22 novembre

Une journée entière de réunion pour 14 points à l'ordre du jour.
LA CFTC a fait une déclaration en début de séance : les élus considèrent comme un affront de la direction le fait de mettre des consultations à l'ordre du jour sans avoir communiqué la moindre information, moins de 24h avant le CE, empêchant ainsi les élus d'exercer normalement leurs prérogatives. En conséquence les consultations concernées sont rejetées.
- Peu de changement sur le plan économique. Signalons deux jalons majeurs sur deux affaires au Mexique et au Qatar avec des facturations toutes aussi majeures à la clé. Si ces jalons sont passés avec succès, les objectifs de T&S devraient pouvoir être atteints pour la fin de l'année. Aussi de nombreuses ressources sont mobilisées et la direction a même mis en place un système de primes pour les personnes en mission. Focus sur les activités et les salariés d'Arisem, inquiets à juste titre sur les conséquences de l'absorption de leur activité et le peu de souci de la direction pour ses clients. A noter la rupture simultanée de période d'essai de trois salariés, contrairement aux engagements pris dans un CCE précédent. De plus, ces ruptures, manifestement non liées aux personnes, mais au changement d'organisation, sont illégales et assimilables à un licenciement sans cause réelle et sérieuse. Dans ce contexte, il y a et il y aura des départs volontaires.
- Activités V4 (à TED) présentation des mêmes planches qu'au CCE. Rappelons que c'est dans ces lieux que sont exercées des activités de logistique (stockage), NRBC et Identitaire. Comme au CCE, la consultation est rejetée. La direction s'est engagée à consulter le CHSCT. L'objectif est visiblement de gagner de la surface. On nous dit que cela permettra d'améliorer les conditions de travail des salariés en les faisant revenir sur le lieu de travail principal. Quelques postes sont modifiés, transférés ou supprimés. L'angle des services rendu n'a été que peu abordé alors que les doutes sont bien réels et que ce point concerne les élus du CE.
- Restaurant d'entreprise : le choix du prestataire et des nouvelles modalités de sous-traitance s'est fait "dans le dos des élus". Une représentante du personnel a été "oubliée" lors de la dernière réunion de la commission chargée de suivre la gestion du restaurant. Les élus du CE rappellent qu'il s'agit dune activité sociale et que par conséquent; selon le code du travail, c'est à eux que revient la responsabilité de choix et de décision. Ce n'est clairement ni celle de la direction, ni celle de l'établissement, ni celle de Vinci, sous-traitant intermédiaire. En réponse, la direction fait l'innocente. La CFTC propose de mettre un point sur le fonctionnement de la commission et de ses attribution à l'ordre du jour d'un prochain CE, et que d'ici là, toutes les informations nécessaires soient communiquées aux élus ainsi qu'aux membres représentant le personnel dans cette commission.
- Réorganisation de PRS. Là aussi présentation des mêmes planches qu'au CCE (voir la rubrique correspondante) mais pas par la même personne. Nombreuses questions et doutes exprimés, notamment par des ex-élus de Massy. La consultation est également rejetée.
- Présentation de l'état d'avancement du plan de formation 2012 et présentation du plan 2013. La formation tient toujours une place importante pour une grande partie des salariés, mais certains n'en bénéficie pas, sans que les raisons en soient toujours bien claires. Les élus s'abstiennent, lors de la consultation qu'ils acceptent puisque les documents avaient été communiqués et commentés au sein de la commission concernée. Pour plus de détails, n'hésitez à nous solliciter.

Astreintes : problèmes sur l'application du nouvel accord

L'application du nouvel accord signé au niveau de TCS le 10 octobre dernier pose nombre de problèmes aux salariés de l'établissement de Vélizy. Certains n'ont pas manqué de nous solliciter.
Voici donc quelques précisions sur le contexte de cet accord pour mieux comprendre la situation.
Le principe général : le fonctionnement des astreintes est largement tributaire de la nature de l'activité concernée. Et les activités concernées par des astreintes sont nombreuses et variées : maintenance et support client en continu ou non, chantiers qui ne peuvent fonctionner que de nuit, traitement d'alertes de sécurité...
Pour être adaptés à ces activités, les accords sont plutôt locaux : au niveau entreprise ou établissement.
Les négociations de ces accords sont toujours complexes pour trouver des règles justes, suffisamment motivantes pour les salariés, en restant dans les budgets, tout en permettant le fonctionnement optimal de l'ensemble des activités couvertes par l'accord : c'est à chaque fois un défi, de plus en plus complexe, en fonction de l'effectif du périmètre concerné et du nombre et du type d'activités.
Avant la fusion T3S/TCF, chaque entreprise disposait d'un accord, calé sur ses activités et sa culture d'entreprise. TCF ayant absorbé T3S, l'accord de ce dernier ne restait applicable que pendant 15 mois après la fusion. Ensuite s'il n'y avait pas eu de nouvel accord, c'est celui de TCF qui se serait appliqué : il était inadapté aux activités de T3S et aurait entrainé de très sérieuses difficultés. En effet, ces accords étaient très différents. L'accord "AC2S" de TCF partait de différentes "séquences" d'astreintes adaptées aux activités concernées. Il impliquait des indemnités particulières lors des interventions. Celui de T3S était basé sur un système horaire, plus orienté vers la récupération en cas d'intervention. Il avait l'inconvénient d'être un peu plus difficile à lire au départ, mais le grand avantage de pouvoir s'adapter plus facilement aux activités nouvelles. Il a donc fallu trouver un compromis. La direction a imposé de partir de celui de TCF sous forme d'avenant, plus facile à lire et comprendre pour les ex-TCF, mais plus difficile à appliquer pour les ex-T3S, dont les activités peuvent varier dans des plages plus larges. La direction a voulu "homogénéiser les pratiques" avec des avantages (certaines activités ont vu augmenter sensiblement les indemnités) et des inconvénients, car d'autres sont mal couvertes. Un effort a été fait aussi pour mieux limiter les durées d'astreintes en continu sur plusieurs semaines ou plusieurs week-ends consécutifs.
Mais la méthode retenue, toujours basée sur des séquences types, dont le nombre et nécessairement limité, présente un risque élevé de "trous" c'est à dire de se retrouver dans des situations mal indemnisées ou de façon injuste, notamment en cas d'évolution des activités ou de l'apparition de nouvelles.
Il est donc très intéressant de nous remonter les "distorsions" observées sur telle ou telle activité, afin de trouver les bonnes modalités d'application de cet accord et à le faire évoluer, si les obstacles sont trop importants.

mercredi 21 novembre 2012

CCE TCS du 20 novembre

Réunion  à Cristal une nouvelle fois dans une salle trop petite pour accueillir convenablement élus, direction et invités. Sans compter les problèmes techniques de vidéo projection.
Voici les principaux points de l'ordre du jour avec quelques commentaires :

  • Projet d'évolution des activités magasin et NRBC localisés au bâtiment V4 à Vélizy : le but est visiblement de gagner  et libérer les m2 sur le périmètre de TED. La logistique (magasin) est séparée en 2 parties : les rotations rapides sont intégrées sur le site de Vélizy-le-bois, le stockage à plus long terme sera sous-traîté sur un site distant, les opérations "multiunitaires" sur les VAB seront regroupées à Chôlet. Les élus s'étonnent que le CHSCT de Vélizy n'ait pas été consulté : ce sera fait prochainement. La consultation du CCE est décalée à la prochaine réunion prévue le 17 décembre.
  • Projet d'évolution d'organisation de l'équipe Contrôle des Coûts de la Direction Juridique et des Contrats vers la Direction Financière : consultation acceptée mais abstention générale des élus.
  • Point d'information sur CGA Venezuela. Changement de la structure et de l'actionnariat.
  • Accord relatif à la mise en place de l'intéressement au sein de la Société THALES Communications & Security - Avenant N° 1 - Exercice 2012. Etat d'avancement des indicateurs au 30 septembre 2012. Contactez vos représentants CFTC pour avoir les chiffres.
  • Information/Consultation des membres du CCE sur le projet d'évolution de l'organisation PRS. C'est le point principal de ce CCE. Le développement logiciel, activité majeure de ce domaine était réparti jusqu'à maintenant dans les différents secteurs métiers en partie à Genneviliers et pour l'autre partie à Vélizy (anciennement à Massy). Dans un but d'augmentation de la productivité, les développements sont regroupés au sein d'une Direction Développement des applications. 120 salariés sont concernés sur les 175. Les architectes restent dans les secteurs. Une période d'un mois sera consacrée à l'information du management et des équipes. Mais y aura-t-il une réelle concertation ? Les élus ne sont pas convaincus par manque de temps et d'information et aussi parce que des expériences analogues ont connu des échecs. Ils refusent la consultation. Elle sera proposée au CCE du 17 décembre. D'ici là, des questions pourront être posées.
  • Point sur la situation des EMS. Ils s'agit des fournisseurs industriels, dont l'un, à Lambersart, connait de sérieuses difficultés économiques entraînant un PSE.
  • Présentation du montage industriel CLOUDWATT. Il s'agit d'un projet très ambitieux de fourniture de services sécurisés en Cloud, dont la mise en place a déjà commencé. Des partenaires sont impliqués (Orange et Caisse des Dépôts).

lundi 19 novembre 2012

Flash info : Télétravail


Suite aux demandes répétées des Organisations syndicales, la direction a communiqué le planning prévisionnel pour la mise en œuvre de l’accord :
  • Consultation des CE et CHSCT de chaque établissement d’ici mi-décembre
  • Information . consultation du CCE le 17 décembre
  • En parallèle début des négociation Groupe le 22 novembre pour une fin de négociation fin décembre.
Cet accord devrait donc pouvoir entrer effectivement en application dès le début 2013.

mercredi 14 novembre 2012

Report des élections professionnelles de l'établissement de TCS Vélizy

La direction et les Organisations Syndicales se sont rencontrées hier mardi afin de décider d'une nouvelle date pour le premier tour : 
le jeudi 13 décembre
les organisations ont imposé ce délai afin de se donner des chances sérieuses de mener, correctement cette fois, les opérations de vote par correspondance, complexes dans le cas de l'établissement de Vélizy (nombreux sites annexes dont le principal à Toulouse, salariés expatriés ou en mission, etc.)

En préambule de cette réunion, la direction a présenté ses excuses aux élus pour les anomalies rencontrées lors du processus électoral. Ceux-ci ont fait remarquer que cela ne donnait pas une bonne image des relations sociales dans l'entreprise. Depuis un message a été adressé par courriel aux salariés par la direction annonçant ce report.

vendredi 9 novembre 2012

TCS Vélizy : pocessus électoral compromis

Malgré de nombreuses alertes et une forte implication de toutes les organisations syndicales ayant présenté des listes pour les élections professionnelles qui doivent se dérouler le 15 novembre pour le 1er tour, de nombreuses anomalies ont été observées dans le déroulement des opérations pré-électorales. Est à déplorer notamment le non respect du protocole électoral par la direction, principalement en matière de vote par correspondance qui concerne près de 20% des salariés de l'établissement.
Les 5 Organisations se sont réunies en intersyndicale et ont demandé le report de ces élections d'un mois, faute de quoi certaines d'entre elles exerceront un recours en annulation.
A suivre.

jeudi 8 novembre 2012

Réunion des DP Vélizy du 22 octobre : tiens, fume !

Le code du travail dispose que la direction doit réunir une fois par mois les Délégués du Personnel, que ceux-ci posent leurs questions par écrit et que la direction dispose de 6 jours pour répondre par écrit également.
Bien !
Dans la pratique c'est plutôt la foire aux questions sur tous les sujets, du plus au ras des pâquerettes (du style toilettes bouchés)  aux plus profonds du style "Quel plan de prévention des risques psychosociaux avez vous mis en place ?". Il y a aussi les questions rituelles sur les sorties tardives, le non respect du temps de repos en déplacement en mission, etc. etc.
Pour les réponses, c'est très souvent "je botte en touche". Il y a d'ailleurs aussi les réponses types "Les statistiques ne sont pas disponibles" "La réponse sera apportée à une prochaine réunion" ou encore "on a transmis la question au service qui va bien" ou bien "on va transmettre au siège" ou encore "on va faire ceci" ou "on va faire cela" sous-entendu à pâques ou à la trinité, car jamais la moindre date n'est donnée...
Les DP ne se découragent pas pour autant et n'hésitent pas à reposer la même question d'un mois sur l'autre jusqu'à obtenir satisfaction. Des DP facétieux avaient même établi il y a quelques années un top dix, avec statistiques et courbes à l'appui, des questions les plus reposées sans aucune réponse digne de ce nom. Bref on se demande où se trouve le "chef d'entreprise" dont parle le code du travail. Pas en face des DP en tout cas : ça montre d'ailleurs bien le sérieux qu'attachent nos dirigeants au dialogue social et à la vie dans l'entreprise.
Mais quelquefois, si, si, on y trouve, en cherchant bien, des informations intéressantes, où la réponse elle même montre bien que l'entreprise s'assoit sur le code du travail, en s'abritant sous les "recommandations" du siège. Exemple, classique, s'il en est, du non paiement de la rémunération variable en cas de départ. Ou bien quelles sont les coordonnées du service paye ? réponse : "une communication sera faite" mais de numéro de téléphone : point ! Ou encore comment expliquer que la politique voyage emplafonne sans vergogne la convention collective ? Les réponses sur ce type de questions sont parfois cocasses. Mais on rit jaune :  C'est tout simplement indigne d'une entreprise comme Thales.



mercredi 7 novembre 2012

CHSCT Vélizy, réunion du 6 novembre

Ordre du jour toujours chargé avec de nombreux points. Tous les sujets n'ont pas été abordés malgré une journée entière de réunion.
Les représentants du personnel ont de plus en plus de mal à tenir le rythme des procès-verbaux, essentiellement par manque de temps par rapport au nombre de sujtets à traiter.

Voici quelques points clés parmi les sujets abordés.

  • Restaurant d'entreprise : Score a été retenu à l'issue de la consultation lancée ces dernières semaines. Nous gardons donc le même prestataire. Ce dernier a pris des engagements importants, notamment en termes d'investissement concernant le réaménagement des salles de restaurant. Des travaux significatifs devraient être effectués la dernière semaine de l'année, et le reste fin février 2013.
  • Les problèmes de surcharge de travail, d'horaires non maîtrisés et de salariés en souffrance se multiplient. Outre des cas rapportés sur l'Identitaire à plusieurs reprises, au Commerce France, au Commerce Export, au Conseil, la situation des salariés TCS de Toulouse a été longuement évoquée. Là encore, on constate un manque important d'anticipation des ressources par rapport à l'augmentation du nombre de contrats traités et à la charge de travail qui en découle. Mais dans ce cas, les conséquences sont encore plus douloureuses que pour d'autres activités. En effet, celles-ci demandent un très haut niveau de compétences et la formation, spécifique, ne peut guère se faire qu'en interne, par des personnes expérimentées. Le recrutement est long et difficile : des postes ont mis plus d'un an pour être pourvus. Quand on y ajoute les problèmes de manque de surface, de contraintes de sécurité et bien d'autres on comprend que des salariés craquent. La direction écoute. A force de répéter et d'alerter, on finit par obtenir des résultats. Mais il reste beaucoup à faire. Quant au traitement des situations à risques, il est rendu plus compliqué du fait que le Service Santé au travail concerné est celui du CNES.
  • Une revue des accidents du travail et de trajet a été faite. Discussion sur la procédure à appliquer sur les cas d'urgence. Là aussi, manque de ressources : une infirmière supplémentaire pour TCS est toujours attendue après de nombreux mois. Le problème n'est toujours pas réglé. Cette insuffisance constitue une lacune par rapport au code du travail que les élus n'ont pas l'intention de laisser perdurer plus longtemps, quitte à saisir l'inspection du travail.