mercredi 29 avril 2009

TSS, une nouvelle fois victime des Ayatollahs ?

Au CE du 28 avril, la consultation sur le projet d'absorption de TTS et TSS par TRSS pour fonder 2T3S était inscrite à l'ordre du jour. Les élus n'étaient pas contre l'idée de ce projet, susceptible, sans aucun doute, d'apporter une certaine simplification, au moins administrative. Mais s'ils tenaient bien à une chose, comme à la prunelle de leurs yeux : c'est à leurs mandats (tout neufs : à peine 6 mois). Ils entendaient bien les conserver avant la possibilité d'organiser, dans le calme et la sérénité nécessaire, de nouvelles élections dans la nouvelle entité : 2T3S. Ils ne voulaient pas que soient imposée aux salariés de TSS (et pratiquement à eux seuls, dans le schéma de la Direction) une nouvelle période à durée non contrôlée parce que non contrôlable, sans CE, donc sans œuvres sociales, sans DP et sans CHSCT.

Ils demandaient des garanties sur ce point. Et pour eux, compte tenu du lourd passé des relations sociales à TSS, ils ne pouvaient se contenter de ces magnifiques promesses, si souvent faites et jamais tenues. Ils proposaient pour cela une solution :
Mettre en place un système provisoire avec trois établissements correspondant exactement à la géométrie des entités juridiques actuelles. C'est en effet la seule possibilité sérieuse de garder un fondement aux mandats détenus par les élus.

Mais la Direction, comme elle l'avait d'ailleurs annoncé dès février, a voulu procéder à la consultation des élus sur ce point, avant toute réelle négociation. Comme à l'accoutumée depuis plus de deux ans maintenant, elle n'a rien voulu entendre des propositions des élus qui ont donc refusé cette consultation. Elle a donc choisi, comme c'était largement prévisible (exactement le même scénario qu'en octobre 2007 pour le déménagement) de passer en force, en considérant que la procédure de consultation a été menée à son terme, ôtant ainsi absolument toute crédibilité à la volonté de négocier, affichée par ailleurs.

Ce faisant, elle ne laisse pratiquement plus aux élus que la voie contentieuse.

Pour la CFTC, la Direction de D3S, ou du moins ceux qui la représentent, poursuivent inlassablement leur méthode d'Ayatollahs, sachant pourtant pertinemment que cette méthode sera condamnée, fortement, tôt ou tard. Pour les élus, comme pour n'importe quel observateur doté de deux doigts de bon sens, on négocie d'abord et on consulte après.

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