vendredi 18 octobre 2013

CE TCS Vélizy du 17 octobre

Nombreux points à l’ordre du jour. Forte tension sociale sur les « repositionnements » au sein des activités SIG, CTS et maintenant ISN/Ex-Arisem. ITS/CSE toujours en surcharge.
Sur le plan économique, les perspectives pour SIG restent bien sombres même si les budgets (modestes) PC et CA sont tenus. La Rocade Nord continue à jouer l’Arlésienne. On nous dit que le rapport de force avec la RATP va bien finir par changer de sens. On peut toujours rêver. Quelques offres gagnées à l’export, mais pas de quoi occuper tout le monde. Les élus avaient posé la question du « must win » sur le Grand Paris en regard de la faiblesse des ENF. Une fois de plus ils n’ont pas eu la réponse qu’ils attendaient.
Pour CTS les chiffres sont bien en dessous des budgets. À signaler : des offres intéressantes dans le pipe dont certaines à l’export, pourraient bénéficier d’un contexte politique favorable. La sous-charge ne devrait intervenir qu’en 2014, nous dit-on : ça ne rassure pas tout le monde. Contexte toujours très tendu sur Balard où des situations de souffrance sont régulièrement signalées mais pas vraiment traitées.
Hors ordre du jour : nouvelle présentation surprise de « la force de frappe » recrutement et mobilités par la responsable de l’équipe et le DRH T&S, en réponse au « repositionnement » de salariés de SIG et CTS. Refus toujours obstiné d’utiliser les outils groupe. Proposition par la RH d’une réunion pour « anticiper ». Les élus sont plus que sceptiques. Pour eux, le mal est déjà fait, même si des salariés peuvent ainsi saisir des opportunités, d’autres se trouvent profondément affectés et ne comprennent pas qu’on leur demande « d’évoluer » quand un autre collègue de la même équipe n’est pas inquiété.
Les élus votent à l’unanimité une résolution constatant l’entrave qui est faite à l’Instance en procédant de cette manière illégale, le CE n’ayant jamais été consulté. Ils mandatent le secrétaire de CE pour ester en justice.
Pour IDT les PC sont très en dessous du budget et le CA à la traîne. Des choses dans le pipe, malgré tout, qui pourraient combler une partie de ces retards. La stratégie reste floue et l’opportunisme reste roi, surtout pour l’export en pays « sensibles » secteur de prédilection de cette activité.
Pour ITS/CSE, c’est toujours l’euphorie sur le côté business où les PC dépassent de loin le budget. Les offres sont de plus en plus importantes en volume. Les ressources ne suivent toujours pas au même rythme de croissance, notamment à Toulouse où des personnes restent en situation prolongée de surcharge. On nous dit que le responsable est sur place pour examiner la question. À suivre de près.

ISN. Passage en revue détaillée de la situation des affaires : globalement peu d’évolution mais une inquiétude croissante, car la réorganisation (DDA) n’est toujours pas digérée. Pour les activités ex-Arisem, la responsable nous explique qu’il n’y a pratiquement plus de charge, que les quelques rares offres en cours ne permettent pas de maintenir l’activité et que c’est irréversible. 3 personnes en mobilité et 8 « accompagnées ». Tout cela sans information du CE : encore une entrave bien établie. En fait il s’avère que la campagne des EDP a été utilisée pour expliquer à chacun des salariés qu’il fallait qu’il trouve du boulot ailleurs. La CFTC a d’ailleurs reçu plusieurs alertes sur ce point.

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