jeudi 8 septembre 2016

Réunion Direction Générale TCS / Organisations Syndicales du 7 septembre

Dans le cadre de sa récente prise de fonction, le  nouveau Directeur Général de TCS  a souhaité rencontrer les organisations syndicales. Le DRH de TCS a donc organisé une réunion en invitant les représentants  des 4 Organisations Syndicales représentatives de TCS dont bien sûr la CFTC.

Après un tour de table rapide des présents, le D.G. s’est présenté en commençant par sa carrière : 20 ans à Alcatel-Lucent avec des responsabilités au niveau mondial, et 5 ans à Thales, arrivé directement à TCS / NIS. Il a poursuivi par ce qu’il appelle sa « philosophie » : renforcer le collectif, généraliser l’esprit d’équipe dans toutes les activités, travailler le plus possible en mode projet, rendre l’entreprise plus « agile » donner les moyens nécessaires et faire en sorte que tout un chacun puisse être force de proposition. « Les meilleures idées ne sont pas toujours celles des plus grands patrons ». Pour cela chacun doit  se voir proposer des missions « motivantes » et accepter de « prendre des risques ». Ce sont des facteurs clés pour obtenir l’engagement de tous, à la fois sur le plan individuel et collectif. (On ne peut qu’approuver !) Il souhaite que l’entreprise se « tourne plus vers l’extérieur » et ne se focalise pas uniquement sur ces problèmes internes. L’entreprise doit se transformer pour mieux faire face à la concurrence dans tous les domaines : comportement « people & managers », évolution de l’ingénierie, ERP, etc.
Il a évoqué de lui-même le problème du retour à la rentabilité de GTS, puis a fait une revue rapide des domaines NIS, PRS, RCP. Il a évoqué les « difficultés sérieuses et les écarts importants » sur les projets de PRS pour le Moyen Orient avec pour objectif de les redresser (mais sans expliquer comment !)
Il se dit avoir été un patron opérationnel et n’avoir que peu d’expérience en matière de dialogue social, mais qu’il y est attaché et que « sa porte était ouverte »

Ensuite toutes les grandes questions du moment ont été posées et plus ou moins bien abordées, chaque Organisation Syndicale y prenant sa part.

-    La vision du « collectif » est appréciée, mais le système de reconnaissance et de rémunération reste très individualiste
-    Rappel de l’insuffisance de la R&D sur certains secteurs qui mène à des impasses
-    Rappel de l’accord QVT dont l’application laisse plus qu’à désirer alors que les risques psychosociaux continent de se développer. Pour la CFTC, aux risques, il faut surtout ajouter les sinistres, c’est-à-dire les bien trop nombreuses situations de souffrance allant trop souvent jusqu’à des départs en arrêt maladie sans retour.
-    Le sort de RCS Brétigny : la Direction du Groupe est « toujours en réflexion » sur la stratégie de RCS, sur un ton qui ne demandait qu’à en dire un peu plus mais qui ne le pouvait pas. La CFTC fait remarquer que dans sa communication le D.G. a prévu de visiter tous les établissements, sauf Brétigny. Réponse : c’est une simple erreur de texte. Il ira bien à Brétigny. Quant au projet de vente, la CFTC demande quand la Groupe reverra sa politique de communication sur ce type de sujet, qui dégrade très sérieusement la confiance des salariés et amenuise tout espoir d’avenir sérieux. Exemple de Safran/Morpho et bien d’autres dont les modalités sont désormais systématiquement publiques.
-    Les problèmes de EWR et du transfert de l’ensemble de cette activité à Cholet avec les dégâts collatéraux que sont le logement et l’immobilier de Cholet et la perte de compétences. Des explications sur la justification du choix, mais rien de rassurant.
-    PRS et activités en dilemme (Identitaire par ex.) souci, mais pas de réponse…. Le Groupe réfléchit toujours ?
-    Pour terminer, la CFTC met sur la table le problème de l’activité de Toulouse, peu abordé en central. Le D.G. joue son « joker » et promet d’aborder ce sujet rapidement. Le DRH assure que le bassin d’emploi toulousain (TAS notamment) permet de « traiter le problème social ».

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