jeudi 26 juillet 2012

Le respect des temps de repos / les "sorties tardives"

Un problème majeur des salariés de TCS Vélizy est bien celui de la maîtrise de la charge et du temps de travail. Vos représentants observent tous les jours sur le terrain les effets fortement néfastes du stress lié à une charge non maîtrisée, tant sur leur santé que sur leur situation professionnelle présente et à plus long terme. La difficulté de maîtriser ses horaires est pourtant sans aucun doute, un symptôme caractéristique d'une situation à risque lorsqu'elle se prolonge, même lorsqu'on se sent en pleine forme et que le travail semble stimulant.
C'est d'ailleurs le thème majeur retenu pour les conférences de sensibilisation aux risques psychosociaux organisées par le Service Santé au Travail de TCS Vélizy. De nouvelles sessions doivent être programmées à l'automne.
Un des symptômes classiques de la difficulté de cette maîtrise est bien entendu le respect des horaires de travail au sein de l'établissement. Lorsque des sorties interviennent après l'heure limite autorisée (variable à Vélizy, au plus trad à 21h, suivant la tranche horaire choisie) ce sont des "sorties tardives". Certaines on fait l'objet d'autorisations préalables exceptionnelles. D'autres non. Lorsqu'elles se répètent pour un même salarié, elles peuvent être le résultat d'une surcharge susceptible de présenter un véritable danger pour le salarié concerné surtout sur le long terme et ce, même s'il est d'accord.
Au mois de mai, le nombre de sorties tardives communiqué par la direction au délégués du personnel était de 154 sur le site de TCS Vélizy en mai dernier et de 274 en juin. Pour ce dernier mois, la direction a communiqué la ventilation par domaine. La palme revient à CTS avec 118. Il ne fait pas de doute que derrière ces chiffres qui deviennent inquiétants, se cachent des situations à risque fort pour certains salariés, alors que le plus souvent ils restent très discrets sur ce sujet. Pour la CFTC, le repérage de ces situations difficiles est une priorité absolue. Elle a demandé à la direction de fournir toutes les données nécessaires pour pouvoir agir, prévenir et mettre fin aux abus, bien évidemment en prenant toutes les précautions indispensables.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bien pour votre démarche au sein de l'établissement. Mais qu'en est-il à l'extérieur, notamment en mission ou tout simplement en utilisant l'outil de connexion à distance "mobility" ?

CFTC D3S THALES a dit…

Plus que les limites du temps de travail, c'est le respect des temps de repos qui est important. Des missions qui s'enchaînent avec des temps de transport, souvent longs et qui empiêtent systématiquement sur les temps de repos, finissent par miner la santé et laisser des séquelles. Le temps de transport, de la totale responsabilité de l'employeur pour les missions, devrait normalement être décompté du temps de travail et non pas du temps de repos. C'est à l'ensemble des salariés et du management d'y porter la plus grande attention. Quant aux connexions à distance, ce sont bien entendu les abus qui sont dangereux. Il ne s'agit pas non plus d'entraver les libertés et la nécessité de tenir compte des décalages horaires, par exemple. Des systèmes de contrôle des durées d'utilisation de connexion existent, mais elles sont complexes à mettre en œuvre et la direction y est restée sourde pour le moment. Aussi nous nous concentrons sur les actions les plus simples où il n'est déjà pas facile d'obtenir satisfaction.