CE TCS Vélizy du 19 septembre

Voici quelques commentaires de notre crû.

13 points à l’ordre du jour, longue séance, plutôt bien menée.
Sur le plan économique, ce n’est pas vraiment la joie et les budgets de prises de commande risquent fort de ne pouvoir être tenus en fin d’année. L’écart total au niveau établissement pourrait dépasser les 100M€. La signalisation ferroviaire (SIG) reste l’activité la plus critique sur Vélizy et où l’avenir semble le plus bouché, compte tenu de la stratégie de la GBU. On ne voit pas, dans ces conditions, comment de futures offres pourront être crédibles sur de grands projets (le Grand Paris, par exemple), puisqu’il n’y a pratiquement plus de R&D sur ce domaine.

Les « mobilités » à SIG et CTS ont chahuté le timing de la réunion. Les élus ont fait part à de multiples reprises de leur étonnement que les (très beaux) outils groupes ne soient pas utilisés pour la circonstance, comme les GAE par exemple. Serait-ce par orgueil de l’ex-TCF ? car les ex-T3S ont montré qu’ils savaient faire, et bien faire, dans un passé récent.

Le décalage entre les « visions RH » et celles des représentants du personnel et des salariés qui viennent les voir, ne cesse de croître et atteint des proportions impressionnantes, notamment sur ces sujets. La « force de frappe » de « l’équipe dédiée mobilité » ne convainc pas franchement les salariés qui découvrent  cette situation. Phénomène soulevé depuis des années à Vélizy, et sujet de fond majeur (cf.entre-autres, rapport Technologia de 2010) qui n’a jamais été sérieusement traité.

Brève intervention du Médecin du Travail qui présente son rapport annuel aux élus. Le rapprochement T3S-TCS a perturbé et perturbe encore bien des salariés qui ont du mal à garder leurs repères. Les situations de salariés en souffrance sont nombreuses et la direction générale ne s’implique (toujours) pas sur la prévention, la rendant très difficile, pour ne pas dire impossible (NDLR). Heureusement, l’accueil par le service médical et les élus du GTRPS permettent assez souvent d’en diminuer les conséquences, pour peu que les situations soient identifiées. Un hommage est rendu au chef d’établissement, seul représentant de la direction qui s’est impliqué personnellement sur ces sujets. Il est malheureusement actuellement en arrêt de travail.

Pour ITS CSE, évolution des activités du conseil où les besoins en profils « hackers » sont toujours très forts, mais ceux en profils généralistes font une pause, laissant quelques salariés en sous-charge, probablement temporaire. Pour Toulouse, tension  toujours très importante. L’organisation du travail et du poste d’assistante est largement évoqué. En ce qui concerne les difficultés de la politique salariales, pourtant signalé par la CFTC depuis près de deux ans et non traitées, une réunion se tiendrait à Toulouse courant novembre entre décideurs, RH et IRP.

DPS/ISN-DDA : les dégâts continuent après la réorg forcée, sur le plan économique et surtout sur la santé des salariés dont certains, trop nombreux, ont préféré démissionner. Offres assez nombreuses, malgré la période estivale. Pour Border : des offres en cours dont deux très importantes, mais la sous-charge commence à se faire sentir et des salariés sont mutés ou détachés.

Télétravail : 117 demandes reçues jusqu’au début de septembre pour un quota de 109. Les retours vers les salariés demandeurs vont commencer. 35 seraient refusées, notamment sur des « projets critiques » de CTS les autres seraient acceptées. Selon la direction, Vélizy serait l’établissement où le taux d’acceptation serait le plus élevé de TCS.   Il restera donc quelques places éligibles. Plus de détails seront donnés lors de la prochaine réunion des DP, le 23 septembre.