vendredi 21 juillet 2017

CE ordinaire TCS Vélizy du 20 juillet

Dernier CE avant la période estivale : moins de participants, ordre du jour plus réduit, séance plus courte, pas vraiment de point majeur nouveau, hormis un projet de réorganisation de SID. Les principales préoccupations des élus restent la baisse de charge significative prévue pour 2018, dès le début de l'année pour C4S, SID, DAP et les fortes tensions sur certaines affaires de SFI.
Sur le plan économique : globalement pour TCS les prises de commandes restent très supérieures au budget. C'est le cas pour tous les domaines et toutes des directions sauf RCS, y compris C4S en raison notamment d'avenants de régularisation sur des affaires difficiles au moyen orient. Les élus évoquent la culpabilisation ressentie par les salariés travaillant sur ces affaires alors que des régularisations importantes sont possibles et que cela fait partie du contexte commercial des pays concernés. Le chiffre d'affaire est en ligne avec le budget quasiment partout.
CR de la Commission Économique du 12/07 consacrée à PRS en présence de son patron. Détails sur la situation, les affaires difficiles, la stratégie revue, compte tenu des risques sur des affaires en cours à C4S. Point sur les charges et la baisse qui va s'accentuer début 2018.
CR de la Commission Emploi du 11/07 : point les effectifs, les postes ouverts, la situation des GPEC. Pour C4S et SID : on en est à peu près aux 2/3 des objectifs pour 2017, mais les chiffres seront revus à la hausse pour 2018. Pour CSE/ISO, l'activité se stabilise et l'objectif est atteint. Mais la partie composants reste "sous surveillance" et les solutions actuelles sont provisoires (détachements).
Projet de réorganisation de SID :  la situation économique et l'évolution des marchés rendent nécessaire une meilleure compétitivité. Ce projet vise à réduire l'effectif du management pour donner de la souplesse en favorisant les équipes intégrées : moins de niveaux et moins de cases. Par exemple l'équipe NRBC se trouve "diluée" au sein d'un nouveau département regroupant plusieurs autres activités. La mise en œuvre est prévue dès le 1er septembre. Pour les élus, même si ce projet est à effectif total constant, l'impact est suffisamment significatif pour justifier une consultation avec questions/réponses. Un CE extra est donc prévu dès le 1er septembre.
Point sur les Activités Sociales et Culturelles. Les locaux du CE seront amenés à déménager en fin d'année pour libérer le bâtiment Cartier, comme pour toutes les activités TCS. Pas de décision pour de nouveaux locaux. Les bureaux pourraient être situés au bâtiment Ariane. La Direction propose Hélios pour les activités sportives. Pas de proposition pour la médiathèque et les autres activités locales. Réponses prévues (en principe) à la rentrée. Des soucis restent encore à régler sur le site internet du CE pour les commandes, les inscriptions aux activités et la gestion des subventions, billetterie notamment, entre les fournisseurs de services Henley et Comiteo.
Restaurant d'entreprise : le contrat avec Sodexo arrive à échéance en fin d'année. Rappel : la gestion du restaurant d'entreprise est une activité sociale et donc de la compétence du CE. Mais habituellement un mandat est donné par le CE à la Direction (de TCS) pour assurer cette gestion. Le contrat en cours serait prolongé de quelques mois, le temps de le remettre en concurrence. Décision à prendre lors d'un prochain CE.


lundi 10 juillet 2017

CCE TCS du 6 juillet

Deux points à l'ordre du jour de ce CCE : Consultation sur le projet de la filialisation de RCS, Avancement semestriel GPEC.
Consultation sur le projet de la filialisation de RCS. Point sur la situation présenté par la Direction. L'objectif est d'assurer l'opérationnel dans les meilleures conditions. De nouvelles commandes reçues. Commentaires sur différents appels d'offres et des marchés correspondants. Recrutements nécessaires [après de nombreux départs] Les élus font part de la démotivation profonde des salariés. Ils ne sont pas convaincus par la Direction : vote contre à l'unanimité.
GPEC [PRS] 50 mobilités réalisées ou en voie de l'être sur les 80 prévues. [on sait déjà que l'objectif sera revu à la hausse pour 2018] La grande majorité des postes ouverts sont toujours sur Gennevilliers. Répartition en fonction des familles professionnelles. Point sur les effectifs.

mardi 4 juillet 2017

RCS Brétigny : Déclaration des élus et représentants à la réunion Extraordinaire du CE du 03/07/2017

Déclaration des organisations syndicales CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT de RCS France le 03 juillet 2017.
"Le Comité d’établissement de RCS Brétigny est réuni aujourd’hui, à la demande de la direction de TCS, pour se prononcer sur les conséquences, pour l’établissement de Brétigny, du projet de filialisation de l’activité RCS (Revenue Collection Systems).
Pour les élus et représentants des organisations syndicales les motivations qui ont conduit la direction du Groupe à initier ce processus ne sont pas clairement énoncées et le manque de visibilité concernant la stratégie commerciale ainsi que le mode de gouvernance sont autant d’obstacles à la compréhension de ce projet.
Les élus déplorent que les membres de la direction du Groupe, qui brillent par leur absence, n’aient pas daigné venir nous présenter leur projet et délèguent les basses œuvres à leur direction des ressources humaines.
Nos préoccupations étant la sauvegarde des emplois et la pérennité de l’activité Billettique, nous déplorons également qu’aucune précision ne soit apportée sur les ressorts d’une amélioration de la compétitivité ainsi que sur l’évolution de l’emploi au sein de RCS France.
Consécutivement au départ prochain du Directeur Général Mr Laurent ESKENAZI, les élus demandent que la future gouvernance de RCS soit confiée à une nouvelle direction émanant du Groupe. Les élus considèrent qu’une certaine continuité dans la gouvernance durant cette phase de filialisation, doit prévaloir à toute autre considération. Les élus exigent que le Groupe se comporte en employeur responsable en confiant RCS à une direction motivée pour le développement de l’activité, ayant une grande expérience dans le monde du transport, et suscitant l’adhésion des salariés.
Les élus déplorent que le calendrier social ne permet pas d’entendre la nouvelle direction de RCS France avant la consultation.
Les élus déplorent également l’absence d’une présentation d’un Business Plan clair avant tout projet de filialisation. A situation exceptionnelle, réponse exceptionnelle, quant au timing d’une présentation de ce Business Plan en avance de phase, afin d’apporter des réponses au CE sur le futur positionnement commercial, la stratégie de réponses aux appels d’offres, la politique marketing et l’avenir de Transcity UP en tant que produit phare de RCS.
Les élus ont toujours défendu la même position concernant l’avenir de RCS. Celle d’un projet industriel au sein de la Division Transport de Thales. Pour les élus, il n’est pas concevable d’envisager une autre piste, et ceci afin de garantir l’avenir de l’activité et des salariés de la Billettique, tout en préservant l’offre globale Transport Thales, nous conférant un avantage industriel et stratégique (contrats Bundle) sur l’ensemble de la concurrence.
Ce projet de filialisation, en l’état, conserve la lourdeur de l’existant, ne garantit ni l’intégrité de la BL RCS ni la préservation de l’emploi, et ne laisse guère d’espoir d’amélioration de la compétitivité. Dans l’esprit qui semble l’animer, il ne peut raisonnablement être qu’une étape vers la cession ou le démantèlement. Il reste donc pour nous et l’ensemble des salariés, source d’inquiétude et de stress.
Ces interrogations nous conduisent à rejeter, et à voter contre, ce projet de filialisation."