Nombreux points à l’ordre du jour. Forte tension sociale sur les
« repositionnements » au sein des activités SIG, CTS et maintenant
ISN/Ex-Arisem. ITS/CSE toujours en surcharge.
Sur le plan économique, les perspectives pour SIG restent bien
sombres même si les budgets (modestes) PC et CA sont tenus. La Rocade Nord
continue à jouer l’Arlésienne. On nous dit que le rapport de force avec la RATP
va bien finir par changer de sens. On peut toujours rêver. Quelques
offres gagnées à l’export, mais pas de quoi occuper tout le monde. Les élus
avaient posé la question du « must win » sur le Grand Paris en regard
de la faiblesse des ENF. Une fois de plus ils n’ont pas eu la réponse qu’ils
attendaient.
Pour CTS les chiffres sont bien en dessous des budgets. À
signaler : des offres intéressantes dans le pipe dont certaines à l’export,
pourraient bénéficier d’un contexte politique favorable. La sous-charge ne
devrait intervenir qu’en 2014, nous dit-on : ça ne rassure pas tout le
monde. Contexte toujours très tendu sur Balard où des situations de souffrance
sont régulièrement signalées mais pas vraiment traitées.
Hors ordre du jour : nouvelle présentation surprise de « la force
de frappe » recrutement et mobilités par la responsable de l’équipe et le
DRH T&S, en réponse au « repositionnement » de salariés de SIG et
CTS. Refus toujours obstiné d’utiliser les outils groupe. Proposition par la RH
d’une réunion pour « anticiper ». Les élus sont plus que sceptiques.
Pour eux, le mal est déjà fait, même si des salariés peuvent ainsi saisir des
opportunités, d’autres se trouvent profondément affectés et ne comprennent pas
qu’on leur demande « d’évoluer » quand un autre collègue de la même
équipe n’est pas inquiété.
Les élus votent à l’unanimité une résolution constatant l’entrave
qui est faite à l’Instance en procédant de cette manière illégale, le
CE n’ayant jamais été consulté. Ils mandatent le secrétaire de CE pour
ester en justice.
Pour IDT les PC sont très en dessous du budget et le CA à la traîne.
Des choses dans le pipe, malgré tout, qui pourraient combler une partie de ces
retards. La stratégie reste floue et l’opportunisme reste roi, surtout pour
l’export en pays « sensibles » secteur de prédilection de cette
activité.
Pour ITS/CSE, c’est toujours l’euphorie sur le côté business où les
PC dépassent de loin le budget. Les offres sont de plus en plus importantes en
volume. Les ressources ne suivent toujours pas au même rythme de croissance,
notamment à Toulouse où des personnes restent en situation prolongée de
surcharge. On nous dit que le responsable est sur place pour examiner la
question. À suivre de près.
ISN. Passage en revue détaillée de la situation des affaires :
globalement peu d’évolution mais une inquiétude croissante, car la
réorganisation (DDA) n’est toujours pas digérée. Pour les activités ex-Arisem,
la responsable nous explique qu’il n’y a pratiquement plus de charge, que les
quelques rares offres en cours ne permettent pas de maintenir l’activité et que
c’est irréversible. 3 personnes en mobilité et 8 « accompagnées ».
Tout cela sans information du CE : encore une entrave bien établie.
En fait il s’avère que la campagne des EDP a été utilisée pour expliquer à
chacun des salariés qu’il fallait qu’il trouve du boulot ailleurs. La CFTC
a d’ailleurs reçu plusieurs alertes sur ce point.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire