Cette année est vécue comme plutôt différente des précédentes. Si, souvent à cette époque (avril) les représentants du personnel ne recueillent guère que des doléances, cette année est plus nuancée avec aussi des retours positifs, plutôt inhabituels.
Commençons par le négatif : le plus dur à vivre concerne la partie collective de la rémunération variable, notamment pour les salariés de C4S et SFI. Elle a été sérieusement rabotée, provoquant fréquemment une baisse sensible de la rémunération variable par rapport à l'année précédente. Ceci alors que les fonctions support ont plutôt été bien loties. Le ressenti correspondant est particulièrement mauvais car les salariés affectés ne se sentent en rien responsables des résultats en cause. C'est la double peine : faire des efforts importants pour traiter des affaires difficiles et payer les pots cassés.
Pour le positif : en comparaison avec bien d'autres entreprises, la moyenne des augmentations est plutôt appréciée, même si il y a des nuances, parfois sensibles. La signature, exceptionnelle, de l'accord NAO sur les salaires reflète d'ailleurs cet aspect. A noter également un effort substantiel et apprécié pour les salariés ITS/CSE/ISO (Toulouse) en surcharge permanente : le problème récurrent du nombre de salariés dont la rémunération restait collée aux seuils conventionnels (presque la moitié de l'effectif) a été traité par des augmentations nombreuses et conséquentes. C'est un sujet sur lequel la CFTC s'est montrée particulièrement active et pour une fois, la direction a répondu favorablement !
jeudi 24 avril 2014
Retours de politique salariale sur Vélizy et Toulouse
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