mercredi 21 mai 2014

Toujours pas de plan de prévention sérieux des RPS à Vélizy : résultat, de nouvelles alertes très sérieuses à ISN


Encore des chocs émotionnels et leur kyrielle de conséquences désastreuses pour la santé des salariés concernés et pour l'entreprise. Pour ces dernières alertes, sont en cause les problèmes de sous-charge et surtout la façon dont ils sont gérés : les salariés sont fortement culpabilisés pour les pousser à partir. Il est particulièrement dramatique que ces alertes émanent d'un secteur où a justement été menée récemment une étude avec le Cabinet Technologia, dont les conclusions sont pourtant claires. Un CHSCT extraordinaire a été réuni sur le sujet. Il n'y a été question que de rappel à l'ordre du management concerné. Le Nème !
La CFTC souligne une nouvelle fois l’inefficacité de ces rappels, démontrée à de nombreuses reprises. Des alertes éthiques ont également été formulées par le CHSCT. Pourtant certains managers ont fait, depuis bien longtemps, la preuve de leur insensibilité totale aux aspects humains et aux soins particuliers nécessaires en de telles circonstances. Les laisser continuer à agir de la sorte est largement condamnable et finira par être condamné, tôt ou tard.
La CFTC ne cesse de rappeler l'indigence, pour ne pas dire l’inexistence des moyens nécessaires à la mie en place d'une véritable prévention de ces situations. Des engagements ne sont pas tenus, des promesses sont trahies sans vergogne. Les nombreux travaux réalisés depuis des années par le Groupe de Travail sur les Risques Psychosociaux qui incluent pourtant de nombreuses préconisations, ne sont pas pris en compte, alors que ce groupe de travail a pourtant permis, dans le passé, de résoudre nombre de situations de souffrance au travail. Dans des situations précédentes, des salariés ont ouvert des contentieux. La CFTC les soutient et les soutiendra jusqu'à ce que la vérité éclate.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Vos alertes "éthiques" ont-elles été entendues ?

CFTC D3S THALES a dit…

L'alerte à été transmise au Responsable Éthique de l'entreprise qui est également son DRH. Une réponse a été donnée environ une semaine plus tard : il informe et renvoie sur les RH ! Pas d'enquête ni d'action directe. Bref, un coup d'épée dans l'eau.