Encore des chocs émotionnels et leur kyrielle de conséquences désastreuses
pour la santé des salariés concernés et pour l'entreprise. Pour ces dernières
alertes, sont en cause les problèmes de sous-charge et surtout la façon dont
ils sont gérés : les salariés sont fortement culpabilisés pour les pousser à
partir. Il est particulièrement dramatique que ces alertes émanent d'un secteur
où a justement été menée récemment une étude avec le Cabinet Technologia, dont
les conclusions sont pourtant claires. Un CHSCT extraordinaire a été réuni sur
le sujet. Il n'y a été question que de rappel à l'ordre du management concerné.
Le Nème !
La CFTC souligne une nouvelle fois l’inefficacité de ces rappels,
démontrée à de nombreuses reprises. Des alertes éthiques ont également été
formulées par le CHSCT. Pourtant certains managers ont fait, depuis bien
longtemps, la preuve de leur insensibilité totale aux aspects humains et aux
soins particuliers nécessaires en de telles circonstances. Les laisser
continuer à agir de la sorte est largement condamnable et finira par être
condamné, tôt ou tard.
La CFTC ne cesse de rappeler l'indigence, pour ne pas dire l’inexistence
des moyens nécessaires à la mie en place d'une véritable prévention de ces
situations. Des engagements ne sont pas tenus, des promesses sont trahies
sans vergogne. Les nombreux travaux réalisés depuis des années par le Groupe de
Travail sur les Risques Psychosociaux qui incluent pourtant de nombreuses
préconisations, ne sont pas pris en compte, alors que ce groupe de travail a
pourtant permis, dans le passé, de résoudre nombre de situations de souffrance
au travail. Dans des situations précédentes, des salariés ont ouvert des
contentieux. La CFTC les soutient et les soutiendra jusqu'à ce que la
vérité éclate.
mercredi 21 mai 2014
Toujours pas de plan de prévention sérieux des RPS à Vélizy : résultat, de nouvelles alertes très sérieuses à ISN
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2 commentaires:
Vos alertes "éthiques" ont-elles été entendues ?
L'alerte à été transmise au Responsable Éthique de l'entreprise qui est également son DRH. Une réponse a été donnée environ une semaine plus tard : il informe et renvoie sur les RH ! Pas d'enquête ni d'action directe. Bref, un coup d'épée dans l'eau.
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