jeudi 23 octobre 2014

CCE TCS du 23 octobre

Voir notre précédent article pour l'ordre du jour.

Pour ce qui concerne la GAE de RCS Brétigny, des précisions ont été apportées par la direction, notamment la mise à jour du plan de charges et la prise en compte de l'arrêt d'Ecotaxe. Les termes de la GAE envisagée ne sont pas modifiés pour autant à ce stade, ni pour 2015, alors qu'elle est prévue jusqu'à mi 2016. Si nécessaire, un avenant pourrait être apporté pour 2016. Après l'aval récent de la Commission Centrale Anticipation, cette GAE sera mise en œuvre dès le processus de consultations achevé. La consultation du CE de Brétigny et prévue pour le 4 novembre et celle du CCE de TCS est prévue pour le 6 novembre. La direction, comme la Commission Centrale, insiste également sur l'aspect GPEC pour développer les compétences nécessaires et indispensables à l'avenir de RCS.

Pour la réorganisation de PRS, la direction a passé en revue les nombreuses questions posées par les élus (cf. notre article du CCE du 30 septembre)
Pas vraiment de nouveau par rapport aux réponses déjà fournies par écrit.
Plusieurs élus ont insisté sur les dégâts observés sur la santé des salariés, dûs aux réorganisations permanentes de PRS / Vélizy ainsi qu'en raison d'un mode de management inadapté, notamment à ISN. Le patron de PRS a répondu que sur ce sujet "il avait entendu les salariés". Nous verrons quand le "casting" sera enfin connu.
 Puis la CFTC a fait la déclaration suivante :
« Pour la CFTC, si sur le papier ce projet peut présenter des avantages dont une certaine simplification, sa réussite dépend au moins autant de sa mise en œuvre et de ses responsables. Pourtant bien peu d’éléments convaincants ont été fournis aux élus sur ce dernier aspect.
En effet, les salariés de Vélizy, essentiellement concernés par ce projet, sont lassés par des réorganisations qui se succèdent à un rythme insoutenable depuis des années, avec, à chaque fois, leur cortège de situations de souffrance, alors que les objectifs affichés sont souvent les mêmes. Au lieu d’être impliqués en amont, les salariés se retrouvent, pour la plupart, mis devant le fait accompli.
Ce projet peut être considéré comme la reprise et l’extension de celui mis en œuvre pour ISN et DDA dont les conséquences psychosociales ont pourtant été analysées et sont maintenant bien connues. La CFTC ne souhaite pas que soient réitérées ces pratiques pénalisantes non seulement pour trop de salariés, mais aussi pour l’entreprise.Pour cette raison, elle votera contre. » 
Résultat des votes : 13 contre (CFTC, CFDT et FO)  et 4 abstentions.

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