jeudi 8 septembre 2011

Le mammouth écrase tout !

Après un été dont on espère qu'il a pu permettre de se refaire une santé morale avec d'excellentes vacances, le ciel de l'automne s'annonce bien chargé. Tout comme les agendas de vos élus et représentants du personnel qui ne savent plus toujours où donner de la tête.
Non, toutes les nouvelles ne sont pas mauvaises, il y en a même des bonnes, en cherchant bien, avec la prise en carnet de quelques commandes significatives. Mais les sujets "chauds" s'accumulent et certains deviennent brûlants.

L'omnipotence de TCF fait des ravages sur le quotidien des salariés et pourtant nous n'en sommes qu'au début. Le pire est à venir, sans aucun doute.
Le décalage entre les ambitions des décisionnaires au plus haut niveau et le quotidien des équipes ne fait que s'accroître, très vite, à en donner le vertige. Tout cela malgré de nombreux efforts de nombreux salariés, dont vos élus, jusqu'à y laisser leur santé.
Calendrier social central TCS : des agendas complètement remplis jusqu'à la fin de l'année et presque autant au premier trimestre. Parmi les nombreux sujets : mise en place du Comité Central d'Entreprise TCS, harmonisation des statuts sociaux, négo emploi des seniors, suivi du transfert de Massy, temps de travail, gestion des charges, GAE...
OCM, l'ERP catastrophe sera abandonné pour l'outil de TCF en fin d'année... pour être repris ensuite. De quoi devenir fou pour ceux qui y ont passé des nuits.
E-dir, l'annuaire Thales, est bloqué pour les ex-T3S pour cause d'incompatibilité avec e-team, l'outil ex-TCF pour une durée indéterminée. Comme tout le monde (ou presque) a déménagé à l'intérieur du site de Vélizy, on ne trouve plus personne : très convivial et pratique. Mais où donc est le compte analytique "heures improductives" réclamé par tous les élus et pourtant accepté par la Direction financière ?
Velib : là aussi, la réalité s'écarte de plus en plus des beaux projets présentés aux élus au début de l'année. La bagarre pour les salles de réunion a commencé, avec les pires incivilités : des salles ont en effet purement et simplement disparu, contrairement à ce qui a été dit et écrit aux élus, alors qu'une partie figure toujours dans les réservations d'outlook. Le livret d'accueil qui les répertoriait n'a plus rien à voir avec la réalité. Pas de mise à jour prévue.
SIG : c'est la déconfiture. La décroissance est aussi forte que la croissance de 2007-2008. Mais rien n'y fait, la "politique territoriale" ne change pas d'un iota. Les salariés et les élus assistent, impuissants, au drame. Pourtant le marché reste porteur et les concurrents en profitent. De belles perspectives de carrière s'offrent à ceux qui peuvent quitter Thales.
CTS : c'est le nid d'affaires à problèmes. De nombreux postes restent ouverts. Mais le recrutement se fait au compte gouttes. En revanche, dans certaines équipes, quand on a la chance d'avoir des experts, on fait tout pour les écoeurer, les casser, les faire partir dans des conditions indignes, avec la haute bienveillance de la hiérarchie. Et pourtant, malgré ça, certaines équipes arrivent tout de même à fonctionner et à satisfaire des clients : ça tient du miracle. Dans d'autres, c'est carrément "sauve qui peut".
I2N : il ne reste plus que l'Identitaire. Toujours suspendu au serpent de mer Thales/Safran. Là aussi des problèmes de recrutement et de forte surcharge de plusieurs équipes sur plusieurs affaires.
Risques Psychosociaux : c'est reparti en forte hausse. Pas étonnant dans ce contexte. Le groupe de travail qui essayait de suivre, est complètement déplumé et reste dépourvu de tout moyen. Restent un quarteron de fidèles qui font... ce qu'ils peuvent dans ce désastre, c'est à dire essentiellement soutenir des salariés en détresse. En cette matière, comme dans bien d'autres (égalité H/F, handicap...) il apparaît de plus en plus que pour la Direction, toujours friande de labels pas mérités, c'est la communication sur ces sujets qui prime sur toutes les autres actions.
Remboursement des notes de frais : pas de progrès. Voir nos articles précédents. La CFTC a proposé de réunir tous les acteurs pour tenter de faire fonctionner le processus. Il semble que la Direction ait accepté. Quant aux très éventuels résultats, ils restent plus qu'attendus.
Toulouse : la patte du mammouth appuie de plus en plus fort. Le dialogue social devient bancal puisque le représentant des RH local est maintenant rattaché à Colombes alors que les salariés de Toulouse restent rattachés à l'établissement de Vélizy.
L'arrivée des salariés de Massy reste prévue pour la fin de l'année. Après avoir été en grande partie vidé, les travaux du bâtiment Livingstone qui les accueillera sont largement entamés. Y aura-t-il vraiment assez de place ? la question reste entière.
Elections professionnelles ou pas ? L'échéance pour TCS Vélizy et Brétigny est au 17 novembre prochain. Les Organisations Syndicales évoquaient entre elles un éventuel report pour permettre aux salariés de Massy d'arriver à Vélizy. Ils auraient ainsi pu avoir des représentants élus. La Direction était très contente de ne pas démarrer la lourde machine électorale. La CFTC était bien entendu favorable à un report de quelques mois dans ce but (tout au moins pour Vélizy). Elle avait d'ailleurs proposé à la DRH TCS d'en discuter dès juin ou juillet pour que tout se passe au mieux pour tout le monde. Accord donné et prommesse non tenue. Et Boum ! l'un des partenaires sociaux a fait savoir qu'il n'était pas favorable à un report, nouvelle accueillie comme il se doit par les élus et salariés de Massy. Réunion de négociation sur ce point fixée et décalée par la Direction au 21 septembre, trop tard pour assurer des élections dans de bonnes conditions à l'échéance normale. Pour Brétigny, c'est une autre histoire.
Du fonctionnement des relations sociales à TCS : Du temps de T3S, les négociations aux enjeux les plus importants se déroulaient au niveau central... à Vélizy. Ceci permettait de travailler correctement en s'y prenant à temps à chaque fois que possible. Terminé. Le mammouth est passé par là.

Quant à faire bouger le mammouth...

3 commentaires:

Anonyme a dit…

SIG la "politique territoriale" ne change pas d'un iota.

Je reviens sur cette phrase et la situation de SIG en particulier.

Il faut savoir que les projets SIG à l'export n'ont pas été concluants, il suffit de voir la situation catastrophique au Maroc, en Algérie, au Chili ( d'ailleurs quelle est la véritable situation, on devait pas mettre tout en service l'année passée ?) etc. Et Saint Domingue ? Quelles sont les vraies raisons de l’arrêt de ce projet chez SIG ? Rien n'a été contrôlé sur ce projet.Il est donc tout à fait compréhensible pour la grande direction (pas le dirigeant SIG) de ne pas continuer à prospecter sur de tel type de projet et de se concentrer sur les contrats cadre en France.

Donc au lieu qu'un certain dirigeant se lamente sur "c'est pas ma faute c'est à cause de la politique territoriale" il aurait mieux fait de prouver ses compétences sur les projets à l'export, cela aurait pu changer la donne.

Il y a des responsabilités à assumer, ce que visiblement un certain dirigent n'est pas près de faire.

Anonyme a dit…

Il ne faut pas non plus oublier que TCF a été créé pour résorber les pertes de T3S ...

Anonyme a dit…

Les ingénieurs n'ont pas à s'inquiéter si ils devaient partir pour GFI, bien au contraire.

Ce sont les commerciaux et managers qui devraient avoir peur car leur incompétences risque d'être relevé au grand jour (Fini les complaisances, le copinage, etc... ).

Thales service a toujours été une planque pour les commerciaux provenant d'autres SSII, le nirvana.

Sur SSE paris, on a beaucoup de démissions et de rupture conventionnelle par manque de missions,

Que font nos commerciaux ? leur fixe t'on des objectifs ?

On parle de mobilité comme une des valeurs du groupe Thales, cette régle s'applique t'elle aussi aux commerciaux ? j'en doute car certain pensent avoir le status de fonctionnaire !!!!