mercredi 14 mars 2012

Toulouse ou la souris qui ne veut pas se faire écraser par le mammouth

Les activités de TCS à Toulouse consistent à évaluer la sécurité de logiciels et de composants. Elles sont réalisées par une cinquantaine de salariés en partenariat avec le CNES. Sur le plan opérationnel et métier, cette équipe est rattachée au domaine Systèmes de TCS, basé essentiellement à Colombes (ex-TCF) Elle est rattachée également à l'établissement de Vélizy, pour des raisons historiques. Depuis les élections professionnelles de 2009 (T3S à l'époque) cette équipe est représentée par 4 délégués du personnel, tous CFTC. Cette activité est en croissance régulière depuis plusieurs années. Ce qui ne va pas sans poser des problèmes de ressources, qui ne suivent pas le rythme. Tant en ce qui concerne la surface des locaux, qu'en termes de ressources humaines. Il en résulte une surcharge de travail permanente, stress et difficultés de fonctionnement sont devenus le lot quotidien. Au point que des salariés craquent : burn-out et arrêts de travail. L'inadaptation atteint maintenant des sommets depuis que la réorganisation du réseau d'information TCS isole l'équipe du reste de l'entreprise et rend complexe et extrêmement fastidieux le travail administratif. Pourtant, l'activité nécessite une forte réactivité : le mammouth écrase la souris, sans même s'en apercevoir.
Mais que font les RH ?
C'est la question que beaucoup se posent. Deux postes opérationnels ouverts depuis plus d'un an ne seront pourvus que dans les prochaines semaines. Un suivi pas à la hauteur des salariés : des erreurs non traitées (les minima salariaux, les indices "éffacés") des réponses fantaisistes aux questions des DP systématiquement en retard, donc en infraction avec la loi, 3 RRH en deux ans, peu matures puis peu disponibles. Une absence de réponse de qualité à ceux qui souhaitent évoluer dans leur carrière et qui vient de provoquer la démission d'une responsable qui sera très difficile de remplacer. Bref, il est plus qu'urgent de mettre de l'ordre dans tout ça. La CFTC continue de s'impliquer largement dans cette demande dont la satisfaction est tout simplement impérative, non seulement dans l'intérêt des salariés, mais aussi dans celui de l'entreprise. Elle met en jeu les instances nécessaires (CHSCT, CE, DP, DSC, Service Santé au Travail) et prend contact à tous les niveaux hiérarchiques et RH nécessaires.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Toute la problématique de cette petite équipe toulousaine, c'est qu'on lui fait croire qu'elle fait partie du Grand Thales... mais du mammouth elle n'hérite que de la lourdeur des processus et quand elle nécessite du support... c'est le grand silence !
Un néon à changer, une prise électrique à refixer, ici pas d'équipe support pour intervenir, c'est le règne de la débrouille !
Quand le propriétaire des locaux décide de ne plus assurer l'entretien des toilettes ou de ne pas effectuer le changement des filtres de la clim, il faut plusieurs semaines pour obtenir réparation... et qui subit ?? Les salariés !
Un problème de mobility ? Le support ne se déplace sur site que le mardi et si on est pressé, il ne reste qu'à prendre son véhicule et traverser Toulouse pour faire effectuer l'intervention.
La Direction annonce qu'aucun salaire ne doit être inférieur au minimum conventionnel majoré de 5% ?? Ici on se bat pour ne pas être rémunéré en dessous des minima... et pour que nos indices hiérarchiques soient remis à jour !
Et que dire des invitations récurrentes à des manifestations organisées sur Vélizy correspondant à notre domaine d'activité (jeudis de la technique par exemple) pour lesquelles il n'y a pas de budget pour se déplacer ?
Ajoutez à ça des locaux pleins à craquer mais on continue d'embaucher parcequ'il faut remplir les objectifs de croissance, vous aurez une bonne idée de l'ambiance qui règne ici...
Mais bon, on a la chance d'avoir le soleil, il paraît qu'on peut pas tout avoir...

Anonyme a dit…

Que craint Toulouse ? Tout le monde sait que les mammouth ont peur des souris...

CFTC D3S THALES a dit…

C'est vrai. Il y a le lot de consolation : cette activité rest un joyau pour les métiers de TCS. Mais malheureusement, ça n'arrange rien dans les conditions de vie au travail des salariés.