Et pendant ce temps les salariés
continuent à souffrir alors que l’obligation de sécurité de résultat qu’a
l’employeur vis à vis de ses salariés, n’est toujours pas prise en compte
sérieusement. En effet, l'employeur est responsable de la santé physique et mentale de ses salariés pour tous les aspects concernant le travail.
Cette commission a commencé ses travaux depuis maintenant plus de deux ans
et il n’y a toujours pas d’action concrète et visible. (cf.
notre article de janvier 2013) Pourtant le principe d’un diagnostic
approfondi RPS sur l’ensemble des établissements de TCS est acquis depuis
longtemps. L’ensemble des travaux de l’année 2013 aura consisté en une démarche
pour la sélection d’un cabinet prestataire pour réaliser ce diagnostic.
Démarche inachevée. Une première tentative avait échoué en février, la
Direction proposant un choix… complètement unilatéral. Revenant à un mode plus
paritaire, une méthode de sélection rigoureuse a été mise en place et déroulée
dans le travail, la joie et la bonne humeur : 1ère liste recensant
les cabinets agréés (CHSCT ou IPRP), puis sélection par recherche de
renseignements sur Internet, puis audition de 10 cabinets, puis short list de 4
et enfin les auditions intervenues récemment de ces derniers.
Tout ça pour que… la Direction rejette les cabinets qu’elle n’avait pas
proposés en février et pourtant issus de la démarche de présélection. Les IRP,
quant à elles, n’acceptent pas des cabinets qui n’ont pas bonne réputation en
matière de prévention primaire, c’est à dire qui ne se préoccupent pas des
problèmes d’organisation du travail et de mode de management, centrant leurs préconisations
sur les individus. Nous voilà donc revenus 10 mois en arrière.
Autre facteur inquiétant pour la CFTC : la présence dans la
commission de la seule RH (et encore, pas au 1er niveau de délégation, mais plutôt
au 2e et même le plus souvent au 3e) comme seule
représentante de la direction. Aucune présence du management. Cela augure mal
de la suite, car une véritable prévention ne peut se faire, de toute façon,
sans la forte implication du management.
Et pendant ce temps les salariés peuvent continuer à souffrir (on a même
entendu des bruits de [CENSURÉ] à Vélizy et de [CENSURÉ] à Gennevilliers.)
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