C'est le terme très choisi de la Direction. Sur place c'est le terme "suicide" qui est utilisé par tous. Le drame est survenu le jeudi 9 juillet au domicile du salarié. C'est un choc immense pour les nombreux salariés qui l'ont connu et bien au-delà. Les premières pensées vont bien évidemment vers ses proches.
Le salarié avait été muté récemment à sa demande de Gennevilliers à Vélizy. La direction (laquelle ? puisque aucun directeur n'a eu le courage de signer) a communiqué un bref message le vendredi 10 juillet après-midi à une partie du personnel (PRS). Pourtant bien d'autres n'avaient pas été informés. D'autres communications doivent être faites. Sur la base de premiers retours qui ne permettent pas d'exclure tout facteur professionnel à l'origine de ce geste, le CHSCT a décidé de faire procéder à une expertise.
A suivre.
mardi 21 juillet 2015
"Décès brutal" d'un salarié de TCS Vélizy
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Un CHSCT extraordinaire s'est tenu le 24 juillet, en présence de l'Inspectrice du travail. Des témoignages recueillis par plusieurs membres mettraient en avant l'existence de facteurs professionnels à l'origine du drame. Les élus ont demandé la communication de certaines informations qui auraient pu apporter un éclairage. La direction refuse de les fournir. En conséquence les élus mandatent le cabinet agréé Cateis pour rechercher les facteurs professionnels et déterminer les risques pour les équipes concernées. L'expertise devrait démarrer en septembre.
Près de 4 mois après le drame, où en sont les enquêtes dont cette expertise ?
Des élus, mandatés par le CHSCT, ont commencé des interviews auprès de l'entourage professionnel. L'expertise n'a pas encore commencé. Un rendez-vous est fixé entre le CHSCT et le cabinet Cateïs au 4/11 afin d'établir la lettre de mission. L'inspection du travail n'a pas diligenté d'enquête, mais suit la démarche du CHSCT. Il n'y a pas d'autre enquête en cours à notre connaissance.
Le 12 février, le cabinet Cateis a présenté au élus du CHSCT une version provisoire de son rapport d'expertise. Y est décrite avec précision la réalité de l'élaboration des offres de C4S et les dangers de certaines pratiques, qui perdurent bien que maintes fois signalées par les représentants du personnel. Y est décrite aussi ce que nous pourrions appeler "la descente aux aux enfers" du salarié. Même si la recherche de responsabilité n'est en aucun cas l'objet de cette expertise, à la lecture du document, il ne fait aucun doute de la présence de facteurs professionnels forts pouvant expliquer en totalité ou partie le geste fatal. Les pistes d'amélioration proposées par le cabinet sont totalement dans la lignée des diagnostics précédents. A croire que les rapports s'empilent dans les tiroirs dès qu'ils sont édités. Et qu'ils y restent. La restitution officielle au CHSCT, en présence de la Direction est prévue pour le 10 mars, soit près d'un mois après.
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