La Direction de TSS avait « omis » de préciser, lors des séances de Négociations Annuelles Obligatoires, quel jour elle entendait fixer pour la fameuse journée de solidarité Rafarin. D’accord sur toutes les autres modalités (notamment la fixation des JRTT) elle signe avec deux organisations syndicales (CFTC et CFDT) un accord sur le temps de travail pour 2009. La représentante de la Direction, suite à cette omission fait savoir à ces deux O.S. qu’elle souhaite qu’une date soit fixée pour cette journée.
Lors de la réunion du 6 février, les trois Organisations Syndicales (CFTC, CFDT, CFE-CGC) présentent conjointement une proposition constructive fixant cette journée sur un JRTT salarié. Ce qui aurait donné 7 JRTT employeur et 7 JRTT salariés pour un total de 14. Elles proposent de faire un avenant à cet accord. Les O.S. insistent fortement sur le souhait que le lundi de Pentecôte ne soit pas travaillé, comme de nombreux salariés de TSS l’ont demandé et comme cela s’est toujours fait à TSS depuis 2004. En séance, le 6 février, la représentante de la Direction se montre sensible à cette requête. Après avoir discuté des salaires, la réunion se termine.
Le 9 février, elle fait savoir aux O.S. que la Division impose de travailler le lundi de Pentecôte.
Ce faisant, la Direction, faisant fi des demandes des salariés et de leurs représentants, montre une fois de plus que sa représentante ne détient pas le pouvoir indispensable nécessaire à une négociation loyale, sincère et sérieuse. De même pour les salaires, où aucune marge de manœuvre n’est laissée.
Avec une Direction Générale qui fait une impasse totale sur l’humain et les relations sociales (A.G. des salariés du 22 janvier où seul l’aspect business a été traité) une DRH dont la plupart des salariés ignorent jusqu’à l’existence, qui ne participe pas au CE et n’a pas véritablement pris ses fonctions, une RRH et « Présidente de CE » qui ne fait même pas partie du Comité Exécutif de TSS, le champ est libre aux Ayatollahs de la Division pour imposer tout ce qui leur passe par la tête.
Le tract CFTC / CFDT du 18 juin 2007 « Les ayatollahs et les open spaces » n’a jamais été aussi vrai et les conséquences aussi proches pour la Direction.
http://cftc.syndicats.corp.thales/thales_security_systems/Tracts/ayatollah_V3.pdf
Les O.S. tireront donc toutes les conséquences de ce mépris délibéré de la Direction pour les Instances représentatives du Personnel.
mardi 10 février 2009
TSS : La Pentecôte et les Ayatollahs
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